La sclérose en plaques (SEP), un enjeu majeur de santé publique (1,2,3)
Si l'arrivée ces dernières années des premiers immunomodulateurs puis des immunosuppresseurs a permis d’améliorer la prise en charge des patients atteints de SEP, plusieurs défis subsistent. La SEP demeure en effet toujours la première cause de handicap non traumatique chez l’adulte jeune avec plus de 85 000 personnes atteintes en France avec un impact majeur sur leur qualité de vie.
C’est pourquoi Roche s’est engagé dans cette voie de recherche avec l’objectif d’apporter de nouvelles solutions pour améliorer la prise en charge des patients atteints de sclérose en plaques.
La SEP, des mécanismes physiopathologiques complexes (4,5)
Toujours avec le même esprit pionnier guidé par la science, Roche a notamment cherché à comprendre les mécanismes physiopathologiques impliqués dans la sclérose en plaques et s’est intéressé à la contribution des lymphocytes dans les processus de la maladie.
Pendant des années, le rôle pathogénique des lymphocytes T avait été considéré comme dominant dans la sclérose en plaques mais la découverte, il y a une trentaine d’années, de l’implication des anticorps produits par des cellules de la lignée lymphocytaire B dans la survenue des lésions a conduit les chercheurs à explorer cette voie. Ils ont pu mettre en évidence le rôle majeur joué par les lymphocytes B dans les processus inflammatoires et neurodégénératifs de la sclérose en plaques et de leur contribution à l’attaque des gaines de myéline.
De nouvelles perspectives dans la SEP mais aussi dans d’autres pathologies neuro-psychiatriques
Pionnier dans le traitement des maladies psychiatriques, Roche a fait des neurosciences un axe de recherche et de développement prioritaire. Son modèle de recherche unique, intégrant à la fois 2 pôles de R&D distincts et autonomes et son approche translationnelle, a ainsi permis de développer un pipeline riche et innovant dans ce domaine.
Actuellement, plus de 15 médicaments sont en cours de développement pour le traitement de la sclérose en plaques, la maladie d’Alzheimer, l’amyotrophie spinale, la maladie de Parkinson, la trisomie 21 et l’autisme.
Sources
1. Ziemssen T. Optimizing treatment success in multiple sclerosis. J Neurol 2016;263:1053–65.
2. Multiple Sclerosis International Federation. Atlas of MS 2013: mapping multiple sclerosis around the world. Multiple Sclerosis International Federation, 2013. http://www.msif.org/wp-content/uploads/2014/09/Atlas-of-MS.pdf. (Dernière consultation août 2018)
3. http://www.gouvernement.fr/action/le-plan-maladies-neuro-degeneratives-2014-2019 (Dernière consultation août 2018 ).
4. Genain CP, et al. Antibody facilitation of multiple sclerosis-like lesions in a nonhuman primate. J Clin Invest. 1995;96:2966-74.
5. Constant SL. B lymphocytes as antigen-presenting cells for CD4+ T cell priming in vivo. J Immunol. 1999 15;162(10):5695-703.
ROCHE ET LES NEUROSCIENCES
Le pipeline en neurosciences
Une quinzaine de médicaments sont actuellement en cours de développement
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